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Maroc:
Merzouga
Docteur en ethnobotanique et photographe,
restaurateur du Jardin Majorelle, Abderrazzak Benchaâbane
est aussi créateur de parfums au Maroc. Avec Les Parfums du
Soleil, il s’attache à capturer dans ses flacons toutes les
senteurs du Maroc. Abderrazzak Benchaâbane est ce que l’on
pourrait appeler un « homme gigogne ». De chacun de ses talents,
il fait naître un nouveau… Sur la table du jardin, entre les
oliviers, il dénoue le ruban d’un sachet rouge et or. Il en
extrait des petits flacons de toutes les couleurs… Soir de
Marrakech(Maroc), Sultane des Cœurs, Mogador, Agdal. Ces Parfums
du Soleil vont bientôt traverser les mers. « Du Maroc, les
gens rapportent des babouches, des tapis, quelques objets
d’artisanat, mais jamais de senteurs, alors qu’elles caractérisent
elles aussi le pays. C’est en me faisant cette réflexion que
j’ai conçu Soir de Marrakech, aidé par Pierre Bergé et Yves
Saint Laurent. » Le flacon sera fait en Angleterre, le jus
à Grasse, les pompes en Italie, le bouchon de thuya à Essaouira
(Maroc) et l’assemblage à Marrakech (Maroc), au cœur de la
palmeraie, là où est né le parfum. Rien, pourtant ne prédestinait
Abderrazzak Benchaâbane à créer des parfums… Ethnobotaniste,
il a commencé par étudier les plantes médicinales et aromatiques
du Haut Atlas, convaincu que le Maroc avait des potentialités
et des ressources inexploitées. Des convictions tirées de
son enfance. « Je me souviens de ma mère, initiant mes sœurs
aux bienfaits des plantes. En ce temps-là, la pharmacie était
chère et les médicaments industriels n’étaient pas à la portée
de la majorité des gens. Toutes ces manipulations faisaient
l’objet d’un cérémonial et chaque étape était rythmée de chants.
La maison sentait alors le thym du Maroc, l’armoise, le henné,
la rose du Dadès… » Il est vrai que la majorité des noms des
tortionnaires ont déjà été publiés par la presse indépendante.
L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) avait
lancé le mouvement en publiant, en 2001, une liste de 44 noms,
parmi lesquels un certain nombre de hauts gradés des Forces
armées royales (FAR) encore en fonction au sommet de la hiérarchie
sécuritaire. Parallèlement, la publication de témoignages
ou d’ouvrages historiques consacrés aux « années de plomb
», devenus des succès de librairie, est venue étayer les accusations.
Pour un séjour égal ou inférieur à trois mois, le passeport
en cours de validité ou, pour les groupes, la carte nationale
d'identité du Maroc suffisent. Même si la carte d'identité
du Maroc est acceptée, dans le cas de groupes en voyage organisé,
on ne saurait trop conseiller le passeport pour tous les voyageurs
à destination du Maroc. En effet, si pour une raison de force
majeure, un voyageur en "tour opérateur" muni de sa seule
CNI doit rentrer en urgence en France, il ne pourra quitter
le Maroc à moins de se faire délivrer auprès d'un consulat
un passeport ou un laissez-passer. Au-delà de trois mois,
il est conseillé de prendre l'attache du service de l'immigration
et de solliciter une prolongation qui ne pourra pas excéder
trois mois. En cas de situation illégale au regard de l'autorisation
de séjour du Maroc, une amende, ainsi qu'une mesure d'expulsion
assortie d'une interdiction de séjour sont appliquées. Vérifier
que le passeport a été visé par les autorités de police des
frontières (mention d'un numéro lors d'une première visite
et cachet d'entrée du Maroc, sous peine de se trouver, à son
insu, en séjour illégal). Les entrées du Maroc et les sorties
du Maroc des véhicules sont enregistrées sur informatique.
A la sortie du territoire, s'assurer de la bonne saisie du
départ du véhicule, son propriétaire risquant par la suite
d'être accusé de l'avoir vendu frauduleusement. Tout véhicule
entré au titre d'un séjour touristique peut bénéficier d'une
autorisation temporaire d'importation valable 3 mois (et renouvelable
une fois). Aucun propriétaire ou conducteur de véhicule du
Maroc, sur le passeport duquel aura été portée mention de
cette autorisation temporaire, ne pourra quitter le territoire
marocain sans son véhicule (même en cas de vol ou d'accident)
si la situation de ce dernier n'a pas été régularisée au préalable
par l'acquittement des droits de douanes du Maroc. Ceux-ci,
selon la catégorie, s'échelonnent entre 17,5% et 50% de la
valeur du véhicule neuf.
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