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vols anti-atlas tineghir tineghir
L'unité Ziz-Rhéris correspond
aux bassins versants de ces deux oueds à l'exception
du bassin de l'oued Maider qui est un affluent de l'oued
Rhéris, mais qui a été considéré comme une unité indépendante
en raison de sa spécificité. D'une superficie de 26.290
Km2, l'unité Ziz-Rhéris est limitée au Nord par le bassin
de la Moulouya, au Nord-Ouest par le bassin de l'Oum-Rbia,
à l'Ouest par le bassin du Draa, à l'Est par le bassin
de Guir et au Sud par l'Algérie. Cette unité est située
en grande partie dans la province d'Errachidia. Seul
le
haut Todgha en amont de Tinjdad, fait partie de
la Province de Ouarzazate. La population résidant dans
ce bassin s'élève à 504.594 habitants en dont 65% de
la population est rurale. Les 35% de la population urbaine
se répartissent entre 8 centres plus ou moins importants
: Errachidia,
Erfoud, Rissani, Rich, Goulmima, Tinjdad, Tinghir et
Jorf. La densité moyenne de la population rurale est
de 12.5 hab/km2. Elle est concentrée dans les vallées
cultivées où la densité moyenne atteint 600 hab/Km2.
La présence de la barrière atlasique culminant à des
altitudes supérieures à 3.200 m et l'intrusion des vents
chauds d'origine saharienne sont à l'origine de la rigueur
du climat. La température moyenne annuelle varie de
15,2 °C dans le haut Rheris à 21,5 à Taouz . A l'échelle
mensuelle le gradient thermique est notoirement plus
accusé avec respectivement des moyennes minimales et
maximales de – 0,5 °C et 42 °C .L'évaporation augmente
de 2700 mm/an à Errachidia à 4500 mm/an ou à Taouz .
La pluviométrie est marquée par une forte irrégularité
spatiotemporelle, passant de 250 mm sur les reliefs
du haut Atlas à 130 mm dans la zone d'Errachidia pour
chuter à moins de 75 mm au niveau de la plaine de Tafilalet
. La principale activité économique dans cette unité
est l'agriculture irriguée qui est pratiquée dans les
différentes vallées du bassin. L'agriculture pluviale
est très marginale et pratiquée sur de faibles superficies
dans les hauts bassins. La superficie irriguée dans
l'unité Ziz-Rhéris est estimée à 56.350 Ha . Le plus
grand périmètre est la plaine du Tafilalet qui s'étend
sur 20.000 ha , irriguées en partie à partir du barrage
Hassan Addakhil sur l'Oued Ziz. Le système de culture
est composé de 3 étages qui peuvent être combinées dans
les périmètres où l'eau est abondante : palmiers, arbres
fruitiers, cérales, luzerne et maraichage. L'activité
minière reste secondaire et se limite à quelques mines
où on exploite Plomb, Zinc, Cuivre, Barytine, Manganèse
et Talc. La mine d'argent de Imider constitue la principale
unité avec une production de 1 T d'argent/jour. L'activité
industrielle est quasi inexistante et l'activité touristique
reste très en deçà des potentialités offertes . RESSOURCES
EN EAU Les eaux de surface Le secteur septentrional
nettement mieux arrosé sur les hauts bassins de l'Atlas,
constitue le château d'eau des principales artères hydrographiques
. Etendu sur le tiers de la province, ce secteur génère
70 à 80 % de l'apport moyen inter annuel de l'ensemble
des cours d'eau . En outre, et d'après les séries chronologiques
disponibles depuis 1930, l'écoulement moyen inter-annuel
peut être enregistré en quelques années sèches ou en
quelques jours de crue , ce qui constitue la difficulté
économique majeure pour l'aménagement des eaux dans
cette région . Les potentialités en eau souterraines
dans la province d'Errachidia sont importantes et jouent
un rôle primordial dans la satisfaction des besoin en
eau. Ces ressources sont constituées d'une part des
nappes phréatiques situées le long des vallées et caractérisées
par leur faible étendu et leur dépendance directe des
aléas climatiques et, d'autre part, des nappes profondes
qui sont subdivisées du nord au sud en trois unités
hydrogéologiques bien individualisées : Le haut Atlas,
le bassin crétacé de Boudnib- Errachidia- Tinghir
et l'Anti Atlas. Carte des principaux domaines hydrogéologiques
v Les nappes phréatiques Cette unité recèle une douzaine
de nappes. La persistance du déficit pluviométrique
cumulé depuis les cinq années dernières, conjugué avec
l'exploitation intensive des ressources en eau les plus
accessibles, a été à l'origine d'une baisse généralisée
du niveau piézomètrique de la plupart des nappes phréatiques
de la province . Cette baisse varie de 4 à 5 m et peut
atteindre 8 à 10 m dans les nappes d'Errachidia et Tinjdad
. v Les nappes profondes • Le haut Atlas : renferme
un ensemble d'unités hydrogéologiques communicantes
entre elles ( Lias et Dogger ) . Ces aquifères donnent
naissance à plusieurs sources dont les plus importantes
sont celles de Zaouiet Sidi Hamza, Tahamdount, Aghbalou
N'kerdous et Toudgha . • Le bassin crétacé d'Errachidia
qui s'étend entre le Haut et le Anti Atlas et comprend
deux aquifères qui sont du haut en bas : * La Nappe
du Sénonien qui présente un artésianisme entre Bouânane
et Boudnib, exploitée par puits et forages; * La Nappe
des Calcaires Turoniens qui donne naissance aux sources
de Tifounassine, Meski et Tarda. • Nappe de l'Infracénomanien
( Ain El Ati ) : localement artésienne, elle est drainée
par un complexe de Khettaras au sud de la zone de Goulmima
Tinjdad .Cette nappe est peu exploitée en raison de
sa salinité dans la zone avale et de sa profondeur .
• Les nappes de l'Anti Atlas : Ces nappes sont surexploitées
à partir des khettaras et des puits et forages. Nappes
de l'Anti Atlas Selon l'origine hydrogéologique, on
distingue deux groupes de sources : * Les sources émanant
des formations calcaires du Turonien qui totalisent
un volume annuel d'environ 14 Mm3/an . * Les sources
d'origine jurassique qui fournissent un écoulement annuel
de l'ordre de38 Mm3/an . Ces sources accusent d'importantes
fluctuations saisonnières et inter annuelles. De fortes
baisses des réserves renouvelables ont été enregistrées
à cause des périodes de sécheresse successives et prolongées.
v Les Khettaras Le nombre total des Khettaras est de
570 dont seulement 304 sont actuellement en exploitation
. La superficie dominée pour les khetaras est d'environ
16.000 h avec une longueur totale du réseau de 2900
Km . Le débit moyen exploité est de l'ordre de 700 l/s
sur l'ensemble des khettaras. QUALITE DES RESSOURCES
EN EAU Les eaux de l'oued Ziz d'une qualité bonne en
amont, deviennent ponctuellement moyennement polluées
en aval des agglomérations ,en raison des rejets urbains.
Par contre les eaux du oued Rheris présentent une bonne
qualité. Les eaux souterraines sont généralement de
bonne qualité sauf au niveau des zones avoisinant Ain
El Atti (voir salinité des nappes dans le tableau précédent).
MOBILISATION ET UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU Les
efforts d'aménagement des ressources en eau entrepris
depuis l'indépendance pour la satisfaction des besoins
en eau potable et agricole ont permis de mobiliser environ
50% du potentiel disponible. En plus de la réalisation
du grand barrage Hassan Addakhil et de 4 petits barrages,
ces efforts ont porté sur le dégagement d'un débit total
de 5150 l/s à travers 1650 sondages de reconnaissance
d'une profondeur totale d'environ 101.000 m . Les programmes
d'études et de prospections des eaux souterraines étaient
entrepris pour le dégagement de ressources destinées
à l'AEP des centres urbains et des populations rurales
et, également, au vue d'une meilleure connaissance des
potentielles en eau exploitables. Les barrages, les
ouvrages de dérivation et les prélèvements opérés dans
les nappes souterraines permettent de mobiliser un volume
annuel de l'ordre de 433 Mm3 dont 10 Mm3 sont destinés
à l'alimentation en eau potable et 423 Mm3 sont utilisés
pour l'irrigation d'une superficie totale de l'ordre
de 44.000 ha . Aménagements hydrauliques projetés Le
bilan global des ressources en eau mobilisées en situation
normale étant de 410.7 Mm3/an, dont 258.2 Mm3 d'eau
de surface et 152.5 Mm3 d'eau souterraine. Le volume
résiduel en aval des bassins est évalué à 37 Mm3/an.
Les efforts seront concentrés à l'avenir sur l'exploitation
de l'excédent des crues par la construction des barrages
d'écrêtement de crue, de stockage et de dérivation.
Outre l'amélioration de l'efficience des réseaux et
des systèmes d'irrigation, une attention particulière
sera accordée à la gestion rationnelle des ressources
en eau affectées à l'irrigation, l'organisation et l'encadrement
des exploitations agricoles. De même, les efforts en
matière d'études et de prospection des eaux souterraines
seront renforcés davantage pour l'amélioration
des hôtels connaissance des ressources renouvelables.
Présentation : Ce Kart Tout-Terrain est doté d'une structure
tubulaire très rigide et néamoins légère. L'ensemble
ne dépasse pas 80kg. la particularité de ce véhicule
réside surtout dans son système de suspension-transmission,
unique en son genre qui réduit considérablement le nombre
de pièces en mouvement. De ce fait nous utilisons pour
la propulsion un moteur Honda de 5 CV et d'une cylindrée
de 140cc. Sa petite taille (1m20 x 1m90) lui permet
d'emprunter les ruelles des Douars et de découvrir des
endroits surprenants et mystérieux. Services offerts
1- Randonnées à la demande : il s'agit des circuits
libres : Gorges de Toudgha et tous les alentours de
Tinghir (Villages des potiers, Palmeraie, secrets du
désert ...) 2- Initiation à la conduite en tout terrain
sur circuits fermés 3- Possibilité de bivouac sous une
tente berbère. |
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