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les vols sur la montagne Marocaine
les
traditions du Maroc Il est recommandé en toutes
circonstances d'adopter un comportement décent et discret,
et de se montrer respectueux des lieux de culte musulmans.
Il est formellement interdit aux non-musulmans d'entrer
dans les lieux de culte musulmans. Seuls les hauts lieux
du tourisme peuvent être visités. Observer les us et
coutumes locales variables d'une région à l'autre mais
ressortissant néanmoins des traditions musulmanes. Il
convient donc, pour les femmes : * d'adopter le port
du pantalon et de la jupe au-dessous du genou. * à la
plage, de porter un maillot de bains une pièce. Pour
tous : * d'éviter d'aborder des sujets sensibles à caractère
politique ou religieux. * de s'abstenir de propos pouvant
être interprétés comme des critiques à l'égard du Roi
ou de la famille royale. * d'éviter de consommer de
l'alcool en public. On ne peut acheter d'alcool, et
encore moins en consommer en public pendant le Ramadan.
Il convient particulièrement durant cette période d'adopter
des tenues vestimentaires décentes. L'introduction de
produits à caractère pornographique est à bannir. Il
y aurait beaucoup à dire sur la plupart des hôtels du
Maroc. Pourtant, il existe une classification officielle
établie par le ministère du Tourisme, avec un cahier
des charges pour chaque catégorie. Dans les hôtels classés,
les prix des chambres sont toujours affichés à la réception.
Ce prix peut se négocier, surtout en basse saison. S'il
y a beaucoup d'hôtels
de catégorie supérieure, les établissements de moyen
standing (2 étoiles) sont peu nombreux. Les établissements
non classés sont en général très sales, la plomberie
défaillante et les w.-c. immondes. Si vous devez y dormir,
prévoyez, le sac à viande pour attirer les bébêtes ailleurs
que sur votre corps, les serviettes de toilettes et
les boules Quies… Malheureusement, cet état des lieux
du bas de gamme s'applique à une moindre mesure au reste
de l'hôtellerie. Si certains hôtels sont correctement
entretenus, beaucoup reste à faire pour améliorer leur
confort : mobilier branlant, lits défoncés, draps douteux,
sanitaires déficients. Ce qui est plus grave dans le
cas des établissements haut de gamme, c'est que le prix
étant plus élevé, on s'attend à y trouver un service
de qualité, mais il s'avère inexistant. On hésite à
employer le mot, tant il est galvaudé. Mais comment
ne pas parler de miracle quand on pénètre dans une oasis
au Maroc? Si « le désert, c’est Dieu sans les hommes
», au Maroc, l’oasis, c’est l’œuvre des hommes seuls,
une création née de leur volonté acharnée de survivre,
de leur invraisemblable capacité à faire jaillir la
vie là où ne régnaient que la pierre et le sable. L’oasis,
c’est le murmure des seguias, l’ombre dense des palmiers
du Maroc, le parfum des citronniers du Maroc, de la
luzerne du Maroc fraîchement coupée et des terres labourées.
Un miracle, en effet, mais un miracle qui doit tout
à la sueur du fellah… On ne visite pas une oasis du
Maroc, on la goûte, on la hume, on y guette au lever
du soleil les premiers chants d’oiseaux et les brumes
rases qui frôlent les carrés de luzerne du Maroc, on
y attend la paix du soleil couchant quand hommes et
bêtes remontent fourbus au village du Maroc. Menacées
par l’exode des paysans vers les villes, par le manque
d’entretien des khettaras et des seguias, beaucoup sont
inexorablement reprises par le désert. Il en reste heureusement
d’admirables. À parcourir celles de Tineghir, de Fint,
de Tagounit ou de la
vallée du Draâ, on comprend comment des tribus du
désert du Maroc ont pu inventer, il y a des millénaires,
le mythe du Paradis terrestre.
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