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meknes et ses hotels
La vallée de Tdought compte
plus de 100.000 habitants, en se basant sur le recensement
de 1994 et le taux de croissance démographique annuel
. Le dernier recensement de la population à Tinghir
a été fait en 1994.30471 habitants, 4380 ménages et
31 ksour pour la superficie de la municipalité uniquement.
C'est-à-dire d'Ait Barra à Iaadouane sur la rive droite
et de Asfalou à Ifri sur la rive gauche. Le taux annuel
de croissance démographique est de 2,06 %. Ce chiffre
n'est pas le même pour les deux autres communes.. Pour
ces deux dernières il est évalué à 1,2 %. Cette différence
est due au fait qu'en plusdu taux de natalité, il y
a aussi l'immigration des populations voisines vers
le centre.Ce phénomène n'est pas limité aux ksour de
la vallée mais il touche également la population d'Ait
Atta. Le massif du Haut Atlas traverse tout le Maroc,
de l'Atlantique à la frontière algériennedivisant le
pays en deux zones climatiques: au Nord, les terres
fertiles et au Sud, le désert. La vallée du Tdought
(Todra) est une des plus belles de ces oasis. Elle s'étend
sur une trentaine de kilomètres de longueur sur une
largeur de quelques sept cents mètres en moyenne. L'eau
lui parvient par voie souterraine, à travers les fameuses
gorges
du Todra, prenant origine des sommets du Grand Atlas
central, comme l'Irril n'Tizi Mkorn (3.223 m), le Jebel
Ouzil (2.884 m), le Jebel Tiguiouelt (2.785 m) et d'autres,
tous à composition A la sortie des gorges, le fleuve
Todra affleure à la surface avec un important débit,
lequel est aussitôt utilisé pour l'arrosage, moyennant
un ingénieux réseau de canalisation. Sur une dizaine
de kilomètres, entre les dernières collines, cette intense
irrigation donne naissance à une forêt verdoyante où
se mêlent les palmiers dattiers de grande taille, les
amandiers, les grenadiers, les pêchers, les oliviers,
les figuiers, les peupliers, les pruniers et d'autres
arbres plantés par la main de l'homme, en plus des tamaris
et des lauriers roses qui poussent spontanément. Aux
pieds des fruitiers, croissent tous les produits du
verger, allant de la tomate jusqu'aux choux et aux fèves.
Au delà, la vallée s'élargit, en quittant le Haut Atlas
pour un plateau qui précède une autre chaîne de montagnes
arides et rocheuses appelée Jebel Saghro. Le fleuve
avance alors dans une simple dépression d'une dizaine
de mètres de profondeur, dans laquelle se concentre
la vie. Son débit reste très réduit à cause de l'irrigation
citée ci-dessus, de sorte que les palmiers deviennent
moins nombreux. L'olivier prend la prédominance et les
graminées, avec la luzerne, remplacent peu à peu les
vergers. Un peu plus loin, à un point qui peut changer
suivant le degré de sécheresse et l'époque de l'année,
l'eau disparaît absolument de la surface. Pourtant,
les puits et les canalisations souterraines (khatara)
permettent de prolonger encore quelques kilomètres la
surface cultivable, celle-ci ne se concentre plus sur
les rives du Todra, , mais aux confluences des différents
ravins. La dépression est finie, ne donnant plus lieu
au moindre dénivellement. Les palmiers, maintenant rachitiques
et secs, se trouvent chaque fois plus espacés entre
les graminées. Les tamaris abondent. Plus loin la terre
reste désertique, à défaut de n'importe quel moyen d'irrigation.
Les températures dans la vallée du Todra varient entre
les +45°C habituelles en Juillet et les -5°C que peuvent
atteindre certaines nuits de Janvier. Cependant, l'hiver
est court et le froid intense se produit seulement lorsque
la neige couvre les sommets du Haut Atlas sur la face
sud, c'est à dire pendant deux ou trois jours après
chaque choute de neige. Le printemps, tout comme l'automne,
sont longs et agréables. Enfin l'été, malgré les températures
extrêmes, demeure supportable grâce à la sécheresse
du climat et au mouvement de l'air. La vallée se situe
entre 1.130 et 1.420 m d'altitude. L’Association Générations
Tinghir-France
organise sa journée annuelle avec le soutien de la Mairie
de Clichy La Garenne le 21/05/05 dans les salles du
marché du centre à Clichy (en face de l’Hotel de Ville
). GTF revient sur les questions de l’intégration et
de la citoyenneté par un débat audacieux avec des intervenants
: militants associatifs, hommes politiques et chercheurs
universitaires. Avec une grande soirée artistique pour
plonger dans la culture du métissage avec des artistes,
de cultures différentes, venus des quatre coins de l’Europe.
Sans oublier un match de football dans la matinée...
Soyez nombreux pour que cette initiative louable connaisse
une grande réussite. A noter que la recette (entrée
8 Euros) de la soirée sera entièrement consacrée au
projet de l’envoi des camions à Tinghir.
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