Tineghir au Maroc

   
 
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De todgha à meknes : une randonnee vers tineghir

Gorges de Todra c’est extra… Naissance du projet Depuis maintenant dix ans et soutenu par le Conseil Général de la Drôme, le CD FFME Drôme propose des cycles d’initiation, de perfectionnement et de formation de cadre aux licenciés des clubs drômois. Cette organisation a permis à un nombre important de jeunes de se former et devenir sinon des professionnels (Emmanuel Crépeau Aspi GHM) au moins des cadres bénévoles. Ceux-ci étant actifs depuis plusieurs années, se connaissent particulièrement bien et forment un collectif de passionnés, agréable à manager, que nous allons avoir l’immense bonheur d’emmener au Maroc. En début d’année 2005, l’idée de se retrouver à l’étranger germait dans la tête des cadres du CD. Un projet est né et une demande de subvention au Comité Sportif Alpinisme National dans le cadre des « Bourses Jeunes », fut déposé. Les cadres qui composaient ce voyage étaient tous des initiateurs et instructeurs FFME alpinisme. Notre Maroc regroupe s’est élargi avec la présence de deux jeunes qui suivent régulièrement les stages du CD, mais qui ne se sont pas encore présenté au diplôme d’initiateur alpinisme. Le dernier candidat n’est pas moins que le « Benjamin » de notre séjour (14 ans), mais déjà un grimpeur de qualité. Déplacements et séjour Samedi 22 octobre départ de bonne heure pour l’aéroport de Lyon Saint Exupéry, le groupe se retrouve, bagage en main (20kilos) par personne, ce qui nous a obligé de coordonner notre équipement, tout le monde ne prenait pas tout (deux réunions préparatoires furent nécessaires). A l’arrivée, à Marrakech (13h05) un minibus nous attendez (réservation faite de France) après un chargement rapide sur le toit du véhicule, mais solide, nous prenons la route vers 14h30. Huit heures de trajet nous attendent, huit heures, qui vont nous sembler une éternité, tant la conduite marocaine est particulière. Que nous soyons sur une ligne droite, des courbes ou une route pleine de nids de poules la vitesse ne se réduit pas. Nous en avons même cassé une lame d’amortisseur du minibus… Arrivée nocturne (vers 23h30) à l’Auberge de la Vallée au début des gorges de Todgha, un grand sourire aux lèvres, qui ne le quittera pas de toute la semaine qui va se passer dans ces lieux magiques, Aziz nous reçoit et nous conduit vers nos chambres, un somme réparateur sera nécessaire à toute l’équipe pour être en forme le lendemain matin. C’est le soleil qui nous réveille (6h30) et c’est pour tout le groupe un émerveillement, tant les gorges sont extraordinaires, un défilé taillé dans la montagne de 250/300m de haut. Il n’est serte pas très long mais tellement impressionnant que nos premiers pas nous mènent doucement vers cette splendeur, 10mn suffisent pur parcourir l’ensemble et ce temps permet de repérer les itinéraires, que nous allons pouvoir réaliser. 10h, toutes les cordées sont réalisées, le groupe est parti vers de nouvelles aventures. 17h30, un thé à la menthe pris à la terrasse ombragée sous une tente berbère nous attend. Aziz est toujours là pour nous recevoir, un superbe sourire au visage, il est accompagné de Brahim gestionnaire de notre auberge. Tous deux sont surpris par le dynamisme de notre groupe et de sa jeunesse. Après quelques théières, un élément nouveau vient se joindre à notre groupe (le thé servi, est à volonté). Hassane, le guide mais aussi le connaisseur de ces gorges magnifiques s’arête quelques instants pour faire connaissance. Au fil des jours, sa surprise sera de plus en plus grande, il va se rendre compte, que notre groupe n’est pas seulement des grimpeurs de couenne mais des jeunes qui s’aventurent et qui n’ont pas peur de s’engager dans les grandes voies très peu équipées. Hospitalité berbère Vivre une semaine à l’Auberge de la Vallée restera pour nous, dans nos mémoires tant la chaleur des lieux mais aussi celle de nos hôtes étaient agréables. Un service de salle de qualité géré par Aziz, une alimentation variée et authentique préparée par Hamou et Zehir, un entretien permanent des lieux suivi par Mohamed et pour orchestrer tout ce petit monde Brahim et Hassane, les deux frères Mahdaoui. Nous les remercions tous à travers ce petit article de leur hospitalité, leur gentillesse et de leur serviabilité. Chaque soir un petit orchestre improvisé se constituait autour de Mohamed Carou le guitariste et frère de Aziz tout aussi souriant. Brahim chanteur et percussionniste, était accompagné d’un second Mohamed et de Aziz (homme polyvalent). Remercions aussi la maman des deux frères qui nous a reçu dans sa demeure et nous concocté une pizza aux 40 épices, un met succulent, qui nous mettait l’eau à la bouche rien que d’en parler, une recette qui aurait certainement intéressé « Solemio » tant la composition était variée et subtile. Voyage au bout du monde En dehors de l’escalade, des randonnées ont aussi ponctué notre séjour. Nathalie maman de notre Benjamin était avec nous pour découvrir ces lieux d’une autre manière. Randonnées de 5 à 8h pour se dépayser, surtout aller à la rencontre de la vie sauvage de ces espaces arides, apprendre à connaître ces gens, qui habitent dans les coins les plus reculés avec leurs troupeaux de chèvres de moutons ou de dromadaires : les Nomades Berbères. Il est difficile de les appréhender, mais en discutant autour d’une théière en rentrant à La Vallée nous en apprenons un peu plus, sur leurs modes de vie et leurs coutumes, ce qui nous donne l’envie de revenir pour vivre en communauté avec ces gens simples et chaleureux. Escalade terrain d’aventure et ouvertures Les journées ont passé à la vitesse grand V, des itinéraires étaient réalisés tous les jours allant du niveau D à ED, une à deux voies d’escalade par jours, pour certains. Deux nouveaux itinéraires ont été ouverts par Cyril et Frédéric « Le sacrifices de la chaussette » (250m TD+/ED-), Théo et Benjamin « Théo rit de Ben » (400m D+). Des challenges différents et insolites : Rémy avait comme objectif 3000m de dénivelé, il y est arrivé. Les doigts ont eu raisons de la volonté de nos jeunes, une journée de repos fut nécessaire au milieu du séjour pour permettre à la peau de se reformer, tant le rocher est abrasif. Une journée de repos pour aller faire des emplettes au village, mais surtout découvrir la palmeraie, qui suit le cours d’eau sorti des gorges. La source est juste au début des gorges, une eau verte et limpide jaillie de terre et nous fait rêver. Le mystère est entier, d’où vient cette eau, couleur émeraude ? Les plateaux, qui surplombent cette gorge sont d’une sécheresse incroyable… Lors de cette journée de repos, nos jeunes se sont aventurés en ville, l’appel de la citée était dans leur veine…ils en sont revenus étourdis, la foule, le brouhaha les a fait revenir dans ce havre de paix et de calme très rapidement. Peu de temps fut consacré à Tineghir. Ce n’est pas le temps qui nous empêché de courir les voies d’escalade, un ciel d’un bleu turquoise était au rendez-vous tous les matins. Retour à la civilisation 31 octobre :Le retour sur Marrakech après huit jours de calme, de grimpe, de découverte fut une nouvelle expédition. Petit détour dans les gorges de Dades et à la palmeraie de Skoura pour rentrer. Changement de chauffeur mais pas de changement de conduite : cyclistes sur les routes marocaines, vous devez, vous mettre en dehors de l’asphalte sinon vous courez de très gros risques lors de croisements de deux véhicules. En effet, il n’y a pas de place pour tout le monde sur les routes…un rétroviseur cassé avec l’épaule d’un papi n’a pas changé la conduite de notre conducteur. Un arrêt à Ouarzazate, chez un miroitier et l’affaire est classée, le miroir bricolé nous reprenons la route avec autant de fautes de conduite. Dépassement dans un virage en épingle à cheveux en descente sans visibilité, des virages sous la pluie pour passer le col de Tichka sur une route enduite de terre glissante, nous amène tant bien que mal vers la grande citée de Marrakech. Notre agence s’étant chargée de notre hébergement sur Marrakech, rien nous laissez supposer que nous allions vivre l’arnaque avec autant d’aplomb, le Grand Hôtel Tasi était réservé, s’il est très bien placé, géographiquement parlant, n’est pas à proposer au routard. Literie froissée, salle et pas changée, fenêtres de chambres cassées, service de salle laissant à désirer, nappes et serviettes de tables tachées et malgré nos plaintes aucun effort compensatoire de la part de la direction.Deux soirées avant notre retour vers la France, une journée et demie dans les souks et sur la place Jemaa-el-Fna, nous permettent de faire le plein de cadeaux pour nos proches. Négociations et marchandages seront à l’ordre du jour durant cette halte avant l’avion vers Lyon. Une halte citadine pour apprécier les moments paisibles et de plénitudes que nous venions de vivre dans les Gorges de Todra. Si dans notre projet initial Taghia était notre destination, au fur et à mesure que nous prenions des informations, il nous semblait plus judicieux compte tenu de l’hétérogénéité du groupe, que nous nous arrêtions à Todra. Nous sommes heureux de notre décision puisqu’il reste encore de très beaux itinéraires à ouvrir dans ces gorges et que l’hospitalité est exemplaire. Marrakech • Ouarzazate • Tineghir : Petit-déjeuner à l'hôtel. Départ en 4x4 (landrover climatisé) pour la traversée du Col du Tichka. Visite de la Kasbah de Aït Ben Haddou , charmant Ksar adossé à la montagne et vue panoramique sur la Kasbah de Tifoultout. Déjeuner libre. Continuation sur Tineghir , visite des Gorges du Dadès. Dîner et logement à l’Auberge les Roches (ou similaire).

 

 

           
 
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