Tineghir au Maroc

   
 
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L’organisation coloniale dans le Sud marocain samedi date_jnum13 mai 2005, par agoram L’organisation coloniale dans le Sud marocain : Glaoui, « bouclier » des forces coloniales. L’organisation territoriale, administrative, politique, sociale est une préoccupation majeure qui s’inscrit en profondeur dans la gouvernance des affaires publiques et revêt ainsi une acuité d’importance. Elle est et restera primordiale pour l’image des élites et du politique d’une façon générale. Comment cette organisation a évolué et qu’elle en est la quintessence à travers une escapade furtive dans une sorte de microcosme rural de notre pays ? L’histoire du sud marocain est intimement liée à celle du Glawi. En effet, après le passage de Mulay Hassan Ier dans cette région en 1893, le convoi impérial s’est heurté à une tempête de neige dans les montagnes du Haut-Atlas en direction de la capitale impériale du Sud. Le convoi a failli périr sans l’entremise et l’assistance de la tribu des glawa, portière de l’Atlas. En guise de reconnaissance, Mulay Hassan désigne El Madani El Glawi, son représentant sur toutes les régions du Sud et offre à la famille un canon allemand Krupp dont le renom dépasse, aussitôt, les étroites limites tribales pour se répandre dans tous les confins lointains de la contrée, ce qui a renforcé encore davantage la notoriété de la famille de tibibt, leur grand-père, portier de l’Atlas. Elle est désormais consacrée dans l’élite du Makhzen. Elle accède ainsi à une légitimité inespérée. La situation nouvellement acquise permet à la famille de nouer des contacts et des alliances avec les notables-marchands qui commercent entre les tribus du sud et celles de la plaine dans ce grand souk que représente Marrakech. La première incursion du Glawi dans cette région remonte au début du siècle dernier vers 1910 en autorité solitaire prospective. Le Glawi est chargé en Juillet 1920 par l’autorité française de l’organisation et de la direction d’une harka dans le Todgha. Des structures de relais furent mises en place à Ouarzazate, Skoura, Lgumt, Ayt Seddrate et Tdught (Tineghir) ainsi que dans le Dra. Des khalifas issus de la tribu des Glawa ou de certains familles sûres furent nommés au niveau de ces mêmes structures. Des imgharen défigurés en chikh, furent désignés parmi les nouveaux alliés. La désignation des imgharen relève désormais de la compétence de la nouvelle autorité du Glawi et non de l’ancienne ljmaât. La nomination est assortie d’une mission essentielle, celle des corvées et des charges. Un exemple : « Louange à Dieu, Au chikh Faska-U-Muh. Que le salut et la clémence de Dieu soient sur toi. Nous te désignons responsable des ayt Tansghart. Tu te charges de leurs corvées et tu es leur intermédiaire avec le Makhzen. Soit vigilant. Que Dieu t’aide. Salut. [ Etabli ] le 10 Joumada II de l’an 1343. Muhmmad b. Muhmmad ». Par ailleurs, les nouveaux imgharen nommés selon un découpage administratif précis s’appuient sur le concours de plusieurs mukallafine ( du sing. Mukallaf qui signifie chargé de... ), terme arabe introduit dans la nouvelle nomenclature administrative, désignés au niveau de chaque village. Ils sont l’intermédiaire entre les populations et le nouveau Makhzen. Nous analyserons au cours de cette contribution certaines des instructions qui leur étaient adressées. Il s’agit de plusieurs mesures d’accompagnement nécessaires à la mise en place de la nouvelle autorité. Le système glawi fondé principalement sur l’exploitation abusive et l’ilotisme exagéré des populations, surtout les moins loties, par des khalifas peu scrupuleux, a toujours recours aux harka « prétexte aux levées extraordinaires d’impôts, source de riches butins ». Depuis le début de l’année 1927, la situation ne fait qu’empirer. Les glawaa ont à faire face à une situation de crise dans le Todgha, événement corroboré par plusieurs documents. El Glawi avait noué des intelligences dans cette région notamment par le biais du « notable » Hadj u Khihi qui, aussitôt élu avec la complicité du Glawi, chikh lâam de la confédération des ayt ’Atta, a été assassiné. Depuis, les ayt ’Atta voisins de la région de Dra furent en dissidence ouverte. Dans la région de Todgha, le tiers seulement de la population reste fidèle au khalifa glawi, Sâid u Tifunt, installé à Tineghir. La dissidence deTodgha fut fomentée par les tribus environnantes : ayt Seghruchen, ayt Mrghad, ayt Hdiddu et ayt Isha. D’ailleurs, le chrif Zemmuri y prêcha la guerre sainte et envisaga d’attaquer El Glawi qui ne lui cacha plus son aversion déclarée. La ligne Dades - Todgha qui fut la principale artère n’était assurée que par la fraction des ayt Buwkniffen sous la conduite de Muh Dach qui « est à la solde de si Hammu » de Telwat. Le narcissisme dont faisait preuve Muh Dach lui a valu l’inimitié de certaines de ses sous - fractions qui se targuèrent refuge chez Sidi Mha Lhansali. Le khalifa du glawi dans le Haut Dades n’arrivait pas à asseoir convenablement son autorité. Quant aux fractions des ayt Dades, soumises en 1920, le souvenir des luttes ne s’était pas encore estompé. Une partie des ayt Mraw des Imgun sous la conduite de amghar Ichchu n-utâtta, refusa de reconnaître l’autorité du qayd si Hammu. Les fractions des Imghrane subjuguées en 1924 lors d’une harka glawi, furent encore toutes frémissantes. Par ailleurs, l’agitation que connaît la région de Todgha, hostile par atavisme au Glawi, trouvait ses raisons d’être, selon les autorités françaises, dans la carence du front sud et dans la mauvaise organisation du commandement, « fief » du « Seigneur de l’Atlas ». Les harka levées par El Glawi pour assiéger les tribus et les châtier n’étaient, en fait qu’un palliatif, pour le moins évanescent. « Les harkas glawa ne sont évidemment plus ce qu’elles étaient en1920. Leur capacité combative a fortement diminué. Les dissidents, par contre, étaient mieux armés et mieux entraînés ». Aussi, les autorités françaises furent acculées à envisager leur installation progressive selon un plan précis : 1- Installation à Ouarzazate d’un bureau des A.I avec le 35 ème Goum mixte marocain. 2- Regroupement au Todgha de la Fezza du Dades et du Todgha, avec un effectif de 224 fusils. 3- Création de plusieurs Makhzen auxiliaires de 100 hommes à El Kelâa des M’Gouna, de 70 hommes à Ouarzazate et de 100 hommes aux ayt Sawn. 4- Entretien de 150 hommes ( partisans ) au Ternata par le caid si Hammu. L’organisation territoriale et administrative de la région était régie par un Arrêté du Ministre plénipotentiaire, délégué à la Résidence de la République française au Maroc ( n° 205 A.P en date du 29 mai 1931). Le cercle de Ouarzazate comprend sept bureaux des A.I installés dans les centres de Ouarzazate, Telwat, El Kelâa des M’Gouna, Boumalne, Imiter, Agdz et Taliwine. Ces bureaux sont chargés du « contrôle administratif » des tribus soumises à leur autorité, ainsi que « l’action politique à poursuivre ».En plus de ces dispositions organisationnelles, l’action politique coloniale est des plus subtiles ; certains documents l’éclairent malgré leur optique partisane et quelque peu partiale. Après la grande guerre, les autorités avaient crée le commandement des confins algéro-marocains avec Bu Dnib comme chef-lieu, en mars 1930. Celui-ci s’étend sur Bani wnif, Béchar, Sawra, territoires du sud, Tafilalet, les bordures de Ziz, et l’Est de Midelt. L’occupation de Taws s’est faite en mars 1931. Le 15 janvier 1932, le Tafilalet fut occupé après une série de combats contre Belqassem Ngadi qui était finalement contraint de se réfugier encore plus au Sud à Rio Del Oro dans la zone sous occupation espagnole. L’objectif fixé est d’occuper le Tafilalet perdue pendant la guerre et la relier au Ferkla, Todgha, Dades et le Dra. Dans les confins, la conquête doit faire face aux Ayt Hammu, Dwi Meniâ et Ayt ‘Atta. Afin d’assurer la sécurité des conflits algéro-marocains, le protectorat doit occuper le pays ayt ’Atta situé entre Tafilalt et Dra. Selon une lettre confidentielle en date du 3 août 1928 émanant du commandant supérieur des troupes du Maroc au Résident Général, le projet de pacification établi en 1927 s’échelonne sur une période de quatre années. La première année sera consacrée à l’occupation de l’Est jusqu’à Todgha. La conquête de l’Ouad La’abid se fera pendant la deuxième et troisième année. Quant à la quatrième, elle sera consacrée à la « réduction de la grosse tâche de l’Atlas » : solution au problème des Ayt Atta et occupation du Dades et du Dra. La pénétration coloniale s’est traduite par l’effritement progressif des anciennes structures traditionnelles. « Les chefs locaux ( imgharen ) furent remplacés dans les tribus par des qaïds nommés par dahirs et de nouvelles assemblées de notables ( ljma’t ), dépourvues de toute initiative, furent instaurées ». Les régions administrées selon la politique des « grands caïds » échappèrent quelque peu à cette servitude française, mais en supportèrent une autre encore plus sarcastique. Les « grands caïds » continuaient à y régner et « à agir en potentats, avec une puissance accrue par le soutien français ». Cette nouvelle forme d’administration permettait une « pacification à moindre frais » surtout que les différentes guerres d’occupation ne mettaient pas en jeu ni les vies françaises ni leur prestige militaire. L’organisation administrative coloniale dans cette partie du pays était caractérisée par une dichotomie « conviviale » entre la puissance coloniale représentée par l’officier des affaires indigènes et le khalifa du Glawi qui représentait le qayd en charge de cette responsabilité qui se trouvait tantôt à Telwat, tantôt à Ouarzazate, le chef-lieu de la région rattachée à la région militaire de Marrakech. Malgré cette dichotomie, la réalité du pouvoir était détenue par l’officier des affaires indigènes, agent « mis à la disposition de la résidence générale par le Ministère français de la guerre, sur proposition du résident général » ( A. Aouchar, colonisation et campagne berbère au Maroc ). Ce dernier avait l’avantage d’agir doublement au nom du protectorat et du Makhzen. Les compétences de l’officier des affaires indigènes étaient exorbitantes. Il participait et contrôlait toute la vie politique, sociale, économique et judiciaire de la circonscription dont il était en charge. Il était désigné par les populations locales sous l’épithète de lhakm. Ce titre, comme l’a souligné A. Aouchar, « n’existait pas dans le Maroc pré-colonial ». Quant au khalifa du Glawi, nonobstant sa liberté d’action, celui-ci était à la solde de l’autorité de contrôle qui lui laissait toute latitude d’administrer à sa convenance empreinte généralement de beaucoup de zèle, les tribus qui étaient sous son commandement, pourvu qu’il n’obstrua pas la stratégie coloniale qui, précisément s’appuyait sur la docilité des nouveaux chefs locaux désignés et nommés en conséquence. D’ailleurs, l’autorité de contrôle faisait abstraction de toutes les dérives de ces auxiliaires dont un des protagonistes du moment avait dit « ... c’était un mal inévitable pour atteindre, à bon compte, une fin qui justifiait les moyens ». Plusieurs documents, nous renseignent sur les principaux vecteurs de la politique coloniale dans cette partie du sud marocain. Sur le plan théorique, le traité du protectorat vise « la restauration du pouvoir makhzénien » et le prestige du sultan. CIRCUITS AU MAROC "Grand Sud et Kasbahs" en 4x4 Land Rover Samedi GENEVE - MARRAKECH Vol de ligne Royal Air Maroc Genève – Casablanca – Marrakech. Arrivée le soir, vers 23 heures à Marrakech. Accueil et assistance par notre correspondant et transfert à l’hôtel. Logement. Dimanche MARRAKECH Après le petit déjeuner, départ pour la visite de Marrakech débutant par les jardins de la Ménara puis les extérieurs de la Koutoubia, les Tombeaux Saadiens datant depuis le XVI siècle. Déjeuner à l’hôtel. L’après midi, poursuite de la visite de la ville : la Place Jemaa El Fna, cœur vivant et théâtre de Marrakech et les souks infinis aux couleurs vives de la vielle médina. Dîner dans un palais marocain au cœur de la médina de Marrakech. Logement à l’hôtel. Lundi Marrakech – Ouarzazate – Zagora Départ matinal vers Ouarzazate en 4x4 par la route principale qui traverse la chaîne montagneuse du Haut Atlas et le col du Tizi N’Tichka (2260 m d’altitude), le plus haut en Afrique du nord, qui reste enneigé une bonne partie de l’année. Continuation jusqu’à la Kasbah D’Ait Ben Haddou classée patrimoine universel de l’Unesco. Visite et déjeuner à Ouarzazate. Continuation pour Zagora par la piste traversant Tansikcht et suivant la rive gauche du Drâa. Arrivée à Zagora. Installation à l’hôtel. Dîner et logement. Mardi Zagora – Erfoud Petit déjeuner et départ pour une découverte des régions avoisinantes de Zagora avant de prendre la route en direction d’Erfoud. Arrivée à l’oasis de Tamegroute et visite de la bibliothèque médiévale qui renferme de précieux manuscrits datant du 13ème siècle. Route vers Erfoud via Tansikht et N’keb jusqu’à la Palmeraie de Mellal puis Tazzarine en traversant de très beaux villages. Déjeuner à Tazzarine et continuation à travers une vaste plaine caillouteuse, puis traversée de Mecissi et Rissani ; berceau de la dynastie Alaouite régnant sur le Maroc depuis trois siècle. Arrivée à Erfoud. Installation à l’hôtel ou en bivouac. Dîner et logement. Mercredi Erfoud – Tineghir Tôt le matin, départ pour visiter les dunes de Merzouga qui constituent la plus grande attraction de Tafilalet, avec leurs draperies de sable doré. Après le lever du soleil, retour à l’hôtel pour le petit déjeuner. Continuation vers Tineghir, petite ville active et prospère, célèbre pour sa Palmeraie. Déjeuner. Après-midi consacré à la visite des Gorges de Todra (30 m de largeur) dont les falaises verticales atteignent 250 m de haut et qui ont servi de décor pour plusieurs productions cinématographiques internationales. Retour à Tineghir. Installation à l’hôtel. Dîner et logement. Jeudi Tineghir – piste de Skoura – Ouarzazate Après le petit déjeuner, départ pour Ouarzazate via Boulmane du Dadès, la pays des roses où se fête chaque année le moussem des roses. Visite des gorges du Dadès. Passage par la route des Mille Kasbahs qui longe la vallée du Dadès sur près de 150 m et qui se positionne entre les monts du Haut-Atlas et de l’Anti-Atlas. Un sublime paysage se défile : des villages fortifiés en terre battue, des kasbahs et des ksours. Arrivée Ouarzazate par la piste de Skoura. Déjeuner à Ouarzazate. Après-midi visite de la ville et de ses kasbahs. Continuation sur l’Oasis de Fint. Installation à l’hôtel. Dîner et logement. Vendredi Ouarzazate – Marrakech Départ pour Marrakech par la piste de Telouet et le col du Tizi N’Tichka en traversant des paysages variés et enchanteurs et des petits villages disposés en jardins. Visite de la kasbah Telouet, ancienne résidence du Pacha Glaoui. Arrivée à Marrakech. Installation à l’hôtel et déjeuner. Après-midi libre. Dîner et logement à l’hôtel. (en opiton : Dîner Fantasia). Samedi Marrakech – Genève Petit déjeuner et transfert à l’aéroport Menara de Marrakech deux heures avant le décollage de votre vol retour. Assistance jusqu’à l’embarquement. Départ du vol Royal Air Maroc vers 10h00 via Casablanca (changement) pour Genève.

 


           
 
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